Programme nucléaire de l'Afrique du Sud

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Drapeau de l'Afrique du Sud
Centre de recherche de Pelindaba.

Le programme nucléaire de l'Afrique du Sud comprend l'utilisation de l'énergie nucléaire et de la médecine nucléaire.

Contexte

L'Afrique du Sud est un des membres fondateurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). En 1948, le pays crée l'Atomic Energy Board (AEB), précurseur de l'actuelle South African Nuclear Energy Corporation (Necsa)[1].

Programme militaire

Le pays possédait également un programme militaire secret pour la South African Defence Force, abandonné par la ratification du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires avant l'arrivée au pouvoir du Congrès national africain. Les six bombes aériennes atomiques d'une puissance de 15 à 20 kt construites entre 1982 et 1989 et une septième en construction sont démantelées avant 1993[2]. Elles devaient être emportées par les avions Blackburn Buccaneer de la Force aérienne sud-africaine[3].

Comme vecteur, l'Afrique du Sud a développé une série de missiles dont un lanceur pouvant servir de missile balistique intercontinental, le RSA-3 (en), à partir des années 1970 qui est également abandonné[4].

Mines d'uranium

Production en tonnes d'uranium provenant des mines sud-africaines

L'Afrique du Sud produit environ 550 tonnes de concentrés d'uranium par an, ce qui représente environ 1 % de l'extraction de l'uranium dans le monde. Les réserves d'uranium sont estimées à environ 6 % des ressources mondiales en uranium[5].

Énergie nucléaire

Koeberg

Article principal : Centrale de Koeberg.

La centrale nucléaire de Koeberg est l'unique centrale du pays, elle comporte deux réacteurs à eau pressurisée conçus par la société française Framatome. La centrale est située à 30 km du Cap. Elle appartient et est exploitée par le fournisseur national, Eskom.

PBMR

De 1993 à 2010, un réacteur nucléaire à lit de boulets (Pebble Bed Modular Reactor - PBMR) était en développement par la société sud-africaine PBMR (Pty) Ltd. Le projet prévoyait la construction d'une centrale de démonstration près de la centrale de Koeberg et d'une usine de combustible à Pelindaba, à l'ouest de Pretoria. Ce projet a été abandonné en [6].

Recherches

Le programme de recherche et développement nucléaire sud-africain débute en 1959. En 1961, le site de Pelindaba, à l'ouest de Pretoria, est choisi pour accueillir le premier réacteur nucléaire de recherche du pays. Le premier personnel s'installe en 1963 et le réacteur est mis en marche le [1]. En 2015, le SAFARI-1 (en) (South African Fundamental Atomic Research Installation 1) est le seul réacteur nucléaire de ce genre dans le pays.

La Compagnie sud-africaine de l'énergie nucléaire (NECSA) a été créée en tant que société publique par la Loi sur l'Énergie Nucléaire en République d'Afrique du Sud de 1999 et est entièrement détenue par l'État. La NESCA remplace la Société de l'Énergie Atomique nationale. Les principales missions du NESCA sont d'entreprendre et de promouvoir les recherches et le développement dans le domaine de l'énergie nucléaire et des technologies liées; traiter et stocker le matériel nucléaire; et coordonner les autres organisations de ce domaine. South African Fundamental Atomic Research Installation 1

Le projet est actuellement en cours de démantèlement.

Éducation

Ces universités dispensent des cours d'ingénierie nucléaire en Afrique du Sud :

Groupes Lobby

NIASA

L'Association de l'Industrie Sud-Africaine du Nucléaire (NIASA) est une association ayant pour but d'aider le public à comprendre les technologies nucléaires. Ce groupe de lobby est constitué d'entreprises comme Eskom, PBMR, Areva et EDF.

Earthlife Africa

Earthlife Africa (en) est une organisation faisant campagne contre l'énergie nucléaire en Afrique du Sud. Elle ne croit ni en sa sûreté ni en son rapport efficacité/prix[7].

Sécurité

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Culture populaire

  • Le programme nucléaire sud-africain occupe une place centrale dans le double épisode Le Cap (épisodes 5 et 6) de la troisième saison de la série télévisée Strike Back.

Articles connexes

Notes et références

  1. a et b (en) Keith Campbell, « Looking back and forward, as SA’s SAFARI-1 reactor marks its fiftieth anniversary », sur www.engineeringnews.co.za, (consulté le )
  2. Laurent Touchard, « Quand l’Afrique (du Sud) avait la bombe #3 », sur Jeune Afrique, (consulté le ).
  3. (en) « Nuclear Disarmament South Africa », sur Nuclear Threat Initiative, (consulté le ).
  4. (en) « South Africa », sur Nuclear Threat Initiative, (consulté le ).
  5. (en) « World Uranium Mining Production », sur http://www.world-nuclear.org/, (consulté le )
  6. "Construction of a demonstration Pebble Bed Modular Reactor has been cancelled" et note b en appendix - site web de la WNA version de février 2013
  7. (en) Earthlife Africa nuclear energy page
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « South African nuclear program » (voir la liste des auteurs).
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